Et de revenir sur un épisode de sa vie qui aurait pu le conduire dans un club français (Ndlr aris-SG) : « Je ne sais pas si j'aurais eu ce trophée. Il y a eu de bons joueurs et de bonnes équipes à Paris. Deux de mes compatriotes y ont brillé, Raï et Leonardo. Et tous les deux ont été des exemples pour moi. »
Heureux d'être le footballeur numéro 1 de la planète, Kakà explique ce qui a sans doute fait la différence en sa faveur par rapport à ses dauphins, Cristiano Ronaldo et Lionel Messi. « Avec Cristiano, ça s'est joué au printemps en Ligue des champions. Quant à Messi, son seul défaut c'est de n'avoir rien gagné la saison dernière. » Et de définir les qualités de ces deux joueurs : « Cristiano Ronaldo est un joueur rapide, son dribble est exceptionnel et il a un talent fou. Lionel Messi dispose, lui, d'une vision du jeu sans égal et ses qualités techniques sont incroyables ».
Mais pour en arriver là, Kakà avoue avoir beaucoup travaillé et avoue que le tournant de sa vie de jeune footballeur s'est situé, à Sao Paulo. « J'ai vu Raï à Sao Paulo en Coupe Libertadores, et j'ai été marqué par le joueur puis l'homme. Et puis il y aussi Ronaldo dont j'ai apprécié les performances et le jeu. Pour réussir mes maîtres mots ont été : Persévérance, foi et patience».
Milieu de terrain offensif à ses débuts, dans un rôle de distributeur, le jeu de Kakà a évolué. Il est désormais un deuxième attaquant de pointe avec le Milan AC. « Ce n'est pas mon rôle préféré. Mais je sais que j'ai progressé et que je progresse encore dans ce nouveau rôle. J'ai en effet appris à mieux utiliser les espaces, même si c'est dans la création que je me sens le plus à l'aise. »